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Bien-être,  Santé

Dysménorrhée : pourquoi les règles sont douloureuses et comment les soulager ?

Douleurs parfois atroces, crampes menstruelles terribles dans le bas du ventre qui irradient dans le bas du dos, voire les cuisses… Voici un bref aperçu des symptomes de la dysménorrhée. Si pour certaines femmes les douleurs menstruelles sont légères, pour d’autres, elles peuvent être extrêmement intenses, entraînant une gêne importante au quotidien.

Du grec ancien dys pour la difficulté, mên pour le mois et rheo qui signifie « couler », la dysménorrhée désigne un écoulement des règles difficile et par extension des règles douloureuses. Ces douleurs abdominopelviennes liées aux cycles menstruels surviennent au moment des règles ou quelques jours avant.

Quelles sont les causes des dysménorrhées ? Quelles options s’offrent à nous pour soulager les douleurs du cycle menstruel ?

Règles douloureuses : que se passe-t-il dans notre utérus ?

Chaque mois, la muqueuse utérine ou endomètre s’épaissit pour accueillir un éventuel embryon. Si aucun ovule n’est fécondé, une partie de l’endomètre est alors évacuée : ce sont les règles. Pour ce faire, le muscle utérin (myomètre) se contracte pour expulser le sang et les restes d’endomètre. Ce sont ces contractions qui sont à l’origine des maux ressentis.

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Mais selon les femmes, la douleur est plus ou moins intense et à la limite du supportable. En cause, les prostaglandines. Ces molécules agissent comme des hormones et sont sécrétées dans le sang par l’endomètre pour stimuler la contraction de l’utérus. Le passage dans le sang des prostaglandines peut être à l’origine d’autres symptômes comme des nausées, troubles digestifs (diarrhée) ou migraines.

Il existe plusieurs types de prostaglandines. Lorsque certaines sont en excès (E2) et d’autres insuffisantes (E3), les douleurs de règles sont alors ressenties comme très douloureuses. Et particulièrement les jours où le flux est le plus abondant, l’utérus devant se contracter davantage pour évacuer l’endomètre.

Traitement de la dysménorrhée : quelles solutions ?

Comment soulager les règles douloureuses ?

Pour la majorité des femmes souffrant de dysménorrhée, la douleur commence généralement peu de temps avant ou au début de leurs menstruations. D’autres symptômes physiques et psychiques (irritabilité, fatigue, forte sensibilité, troubles digestifs, ballonnements, maux de tête…) peuvent la précéder. On parle alors de syndrome prémenstruel (SPM). La dysménorrhée atteint son point culminant environ 24 heures après le début des saignements. Elle commence à disparaître après 2 ou 3 jours.

Quel anti douleur pour regles prendre ?

Pour calmer cette douleur, qu’elle soit spasmodique ou constante, on peut avoir recours aux traitements médicamenteux. Parmi les médicaments pour la dysménorrhée, on trouve les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) comme l’ibuprofène ou le naproxène. Ces 2 médicaments ont une action anti-prostaglandines. Il y a aussi les antispasmodiques comme le Spasfon. Mais ces traitements ne sont pas anodins ni dépourvus d’effets secondaires notamment sur le foie. Une contraception adaptée peut aussi être envisagée avec le médecin ou le gynécologue afin de réduire les douleurs abdominales.

Soulager les règles douloureuses sans médicaments

Au-delà des solutions médicamenteuses, il existe aussi des remèdes naturels contre les douleurs menstruelles. Parmi eux, la chaleur a une place de choix car :

  • elle augmente le flux sanguin vers les muscles de l’utérus ce qui aide à réduire la douleur

  • elle détend les muscles utérins ce qui contribue à diminuer la fréquence et l’intensité des contractions, crampes et spasmes musculaires

  • elle aide à libérer des endorphines. Ces substances naturelles aux propriétés analgésiques vont bloquer les signaux de douleur envoyés au cerveau

  • elle génère un effet relaxant sur le corps et l’esprit. La chaleur réduit le stress et l’anxiété, 2 facteurs aggravant les contractions à l’origine de la douleur.

La ceinture pour règles douloureuses : une bouillotte améliorée !

Si la bouillotte chaude sur le ventre est un grand classique, il existe désormais une alternative plus pratique en plus d’être plus performante : la ceinture menstruelle chauffante.

  • Moins encombrante qu’une bouillote, cette ceinture pour les règles se glisse facilement sous les vêtements et peut ainsi répondre présente au travail.

  • Plus rapide à chauffer, la ceinture chauffante offre une chaleur continue. Oubliez la bouillotte souvent trop chaude ou au contraire pas/plus assez.

  • Ni vu, ni connu, vous bénéficiez d’une douce chaleur constante (de 45°C à 65°C) qui soulage les crampes menstruelles.

  • Livrée avec une batterie rechargeable, la ceinture menstruelle chauffante Climsom vous suit partout. Et elle vous laisse libre de vos mouvements (pas besoin d’être « accrochée » via un câble à un ordinateur). Idéal pour se lover dans le canapé ou au lit sous la couette dans cette période où on a tant besoin de cocooning !

  • Une alternative nettement plus reposante et tout aussi efficace que les exercices pour soulager les crampes menstruelles. Ajustable, la bande élastique de cette ceinture chauffante ventre permet une meilleure application de chaleur et donc un meilleur ressenti, un meilleur confort et une efficacité supérieure.

  • Discrète, cette ceinture pour règles douloureuses se distingue de la concurrence par sa conception souple qui épouse la forme du corps. Portée sous les vêtements, elle est invisible ! Grâce à la batterie incluse, vous pourrez donc l’utiliser en déplacement pendant les règles pour vous sentir mieux.
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Quelle différence entre la dysménorrhée primaire et la dysménorrhée secondaire ?

La plupart des dysménorrhées surviennent à l’adolescence et sont dites primaires (ou primitives). Mais il existe aussi des dysménorrhées secondaires qui, elle, apparaissent soudainement à l’âge adulte. Celles-ci peuvent être le signe d’un problème gynécologique.

La dysménorrhée primitive ou primaire

C’est la plus fréquente : la dysménorrhée primaire survient dès les premières règles ou à l’adolescence. Elle se traduit par des spasmes douloureux dans le bas-ventre ou une douleur constante pouvant irradier le dos et la cuisse. D’autres symptômes peuvent l’accompagner : fatigue, nausées, vomissements, diarrhée, malaises, douleurs lombaires, migraines, céphalées… En cause, l’hyper-contraction du muscle utérin.

Certains facteurs peuvent aggraver les douleurs menstruelles comme une rétroversion de l’utérus, le manque d’exercice, le stress, la consommation d’alcool, le fait de fumer, l’embonpoint, des antécédents familiaux de dysménorrhée ou encore une survenue précoce des règles…

La dysménorrhée secondaire

La dysménorrhée secondaire survient généralement après l’adolescence, le plus souvent après 25 ans. Liée à des anomalies pelviennes, la dysménorrhée secondaire peut avoir différentes causes : une endométriose (présence de muqueuse utérine en dehors de l’utérus), des fibromes (tumeurs bénignes sur la paroi utérine) ou de l’adénomyose (également appelée endométriose interne).

On entend souvent dire qu’il est « normal » d’avoir mal pendant ses règles. Dans les faits, si les douleurs vous clouent au lit à chaque cycle et que cela vous empêche de mener à bien vos activités habituelles, il n’y a rien de « normal » à ça ! Une consultation s’impose car de telles douleurs peuvent avoir une cause gynécologique.

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